Le Maire Van Bynen, Maire de Newmarket, a reçu un jour, un coup de téléphone de la part d’un propriétaire d’entreprise de sa communauté. L’entreprise était à un stage de développement, du fait d’avoir créé un service innovateur pour la communauté de Jeux Vidéo globale. Elle devait faire croitre leur entreprise – rapidement! Le défi était qu’ils ne pouvaient trouver un espace à Newmarket offrant assez de bande passante pour leur service. Cela n’était simplement pas disponible et ils allaient devoir déménager à Toronto afin d’accéder la bande passante nécessaire. Leur appel au Maire de Newmarket était un essai de dernière minute afin de trouver un moyen de rester à Newmarket.
La réponse de mobilisation rapide de la communauté collaborative
Le Maire a immédiatement fait appel à son équipe de collaborateurs communautaires afin de voir ce qui pouvait être fait. Mené par la Chambre, l’équipe de cadres dirigeants a été en mesure de mobiliser une réponse qui n’a pas seulement permit une connexion Internet de 1GB là où il n’y en avait pas, mais elle a aussi offert un nouvel espace pour l’entreprise qui grossissait rapidement plus de 50 individus. D’autres conseillers et une assistance étaient disponibles pour aider cette compagnie à capturer cette opportunité et la faire avancer. Ils sont devenus les premiers locataires d’un nouvel Accélérateur d’Affaires pour la Ville et sont actuellement en train de construire un service global d’analyse qui offrira du travail pour les résidents de Newmarket.
Cette réponse de mobilisation rapide n’était possible que parce qu’il y avait une relation de confiance entre des partenaires multiples. Chacun d’entre eux ont travaillé ensemble et de manière coordonnée afin d’aider la communauté en entier.
Comme je l’ai dit dans mon billet précédent, ce genre de chose n’aurait pas été possible 10 ans auparavant. A ce moment-là, les partenaires opéraient tous comme étant des institutions séparées avec très peu de collaboration.
Les institutions établissent les règles d’engagement et d’adhésion
Les institutions, servaient de cadre d’organisation afin de regrouper les gens partageant un but ou une cause commune. Actuellement, nous travaillons tous pour une organisation : une école, l’armée, une entreprise, un gouvernement ou même une religion. Ces institutions dictent les règles d’engagement et d’adhésion et prescrivent la manière dont les membres s’engageront les uns envers les autres.
Néanmoins, ces institutions pratiquent l’exclusion. Si vous êtes un membre, vous pouvez prendre part au processus, utiliser les outils, ressources et la communauté. Si vous n’êtes un membre, un citoyen, un employé – vous n’avez pas accès aux ressources et à l’information disponible, donc vous limitez votre capacité à interagir efficacement avec cette communauté. En tant que membre d’une institution, si nous désirons travailler de manière proche avec les personnes des autres institutions, nous rencontrons plusieurs obstacles parce que :
- Nous avons des règles et politiques différentes
- Nous avons des moyens de financement et récompenses qui diffèrent
- Nous avons différentes trousses d’outils
Ces modèles institutionnels deviennent rapidement des modèles limités pour le type de travail et les solutions innovatrices qui sont en demande aujourd’hui.
Il y a des façons d’interagir entre des grandes institutions, mais ces arrangements sont limités au nombre de participants pouvant être inclus. Normalement, ceci prend la forme de partenariat, limitant le type et le nombre de participants potentiels.
Qu’arrive-t-il lorsque nous désirons inclure la saisie de tous les actionnaires potentiels, même ceux dont nous ne connaissons pas l’existence? Quelles règles d’engagement s’appliquent? Quels outils technologiques devons-nous implémenter afin de se retrouver, communiquer & collaborer tous ensemble? Est-il possible de construire un Écosystème Collaboratif offrant une inclusion approfondie? Existe-t-il des moyens de capturer la valeur offerte par chaque divers groupes d’actionnaires, peu importe s’ils sont des partenaires institutionnels ou des individus, un petit groupe de participants ou un nombre illimité?
De plus en plus, la réponse est ‘oui’.
Nous avons besoin de nouveaux modèles et outils afin de gérer la collaboration entre les institutions.
Exemples d’Écosystèmes Collaboratifs Communautaires
Deux exemples de ce type d’Écosystème Collaboratif Communautaire (ECC) peuvent être trouvés au Canada :
- Saint John, NB – Il y a 5 municipalités qui se sont regroupées au cours des dernières années afin d’établir un groupe de 130 partenaires, et cela s’agrandit. Ce groupe inclut des municipalités, chambres de commerce, écoles, entreprises, autres groupes gouvernementaux, bibliothèques, hôpitaux et plus. Tous ces partenaires comprennent qu’ils doivent travailler ensemble afin d’obtenir un modèle durable pour leur environnement économique, environnemental et social. Ils ont établis un modèle de Croissance Véritable conçu afin de permettre à tous les partenaires d’ajouter et de réaliser de la valeur dans leur communauté d’une nouvelle façon et ce, pour un avantage mutuel.
- Newmarket, ON – Étant une des neuf municipalités de la Région de York, un petit groupe de partenaires incluant la Ville, l’Hôpital Régional Southlake, la chambre de commerce et la bibliothèque se sont assemblés quelques années auparavant pour discuter de comment mieux collaborer. Ce modeste début a déjà généré des millions de dollars de gain pour les partenaires. Plus important encore, ceci a établi un groupe de chefs de communauté qui se connaissent et ont confiance les uns envers les autres. Ils savent comment collaborer d’une manière qui ne se faisait pas avant. Là où régnaient le manque de confiance et le doute, se trouve maintenant la synergie. Le groupe est en mesure d’identifier les projets qui seront avantageux pour la communauté et sauront les exécuter rapidement et efficacement d’une façon qui ne pourrait pas être possible pour un partenaire individuel.
Lorsqu’on examine ces deux exemples d’ECC, en plus d’autres exemples similaires, nous pouvons voir des exigences principales apparaitre.
Construire les Écosystèmes Collaboratifs Communautaires (ECC)
Lorsqu’on considère la pyramide ECC ; au niveau du bas se trouve une exigence pour un nouveau modèle de gouvernance. Il offre une flexibilité innovatrice entre les partenaires qui aident également à créer des règles d’engagement. Nous devons comprendre la vision et les buts de la communauté afin que la communauté travaille dans une direction commune.
Deuxièmement, il faut une plateforme technologique qui aide à gérer plusieurs fonctions organisationnelles qui étaient précédemment dans le domaine des institutions et non-disponibles pour les individus. Des outils technologiques peuvent maintenant offrir cette capacité à la population, au-delà des barrières institutionnelles, géographiques et culturelles. Cette plateforme encourage l’inclusion plutôt que l’exclusion.
Une fois ces éléments en place, la communauté collaborative peut commencer à exécuter les projets qui les pousseront vers une vision et des buts communs, et ce, d’une manière qu’ils ne pouvaient pas même imaginer auparavant. Pour plus d’information sur les Communautés Collaboratives, contactez-nous et restez à l’écoute pour mon prochain billet sur les Plateformes Technologiques pour les Communautés Collaboratives.